Foire aux questions (FAQ)

Le travail d’un pilote de drone professionnel ne se limite pas à faire voler son drone et réaliser des prises de vue avec. Une mission se prépare bien avant le vol, et se termine souvent bien après !

• Matériel : à chaque type de prestation, son professionnel et son matériel. Dans le cadre d’une prestation de photo ou vidéo par drone, vous aurez affaire à un vrai professionnel de l’image. Le télépilote, en plus de son drone adapté aux prises de vue de grande qualité (lentilles, filtres, caméra 4K, etc…) apportera sa touche artistique et son « œil », il prendra notamment en compte les conditions de luminosité en fonction de la météo. Il vous proposera la plupart du temps un service de post-production vidéo comme le montage vidéo, l’ajout de musique, etc…
• Règlementation : l’espace aérien est très réglementé en France. Les télépilotes professionnels connaissent toutes les règles et seront à même de vous renseigner sur les conditions de faisabilité d’une mission. Suivi de la météo, et demande spécifique auprès du Ministère des Armées pour certaines zones avant d’être survolées par un drone. Cela permet au télépilote professionnel d’avoir légalement accès à des zones interdites aux vols de loisirs (proximité d’un aéroport, d’un aérodrome, d’une zone militaire, etc…). Avant chaque mission, le pilote professionnel est amené à déclarer ses vols en préfecture, au Ministère des Armées et à réaliser des protocoles avec des gestionnaires d’espaces aériens. .
• L’assurance professionnelle : certaines missions peuvent être périlleuses et engendrer des dommages matériels (casse du drone, bris de verre, etc…) voire des dommages corporels (collision avec une personne). Ces accidents sont rares dans le cadre d’une activité de télépilote car les pilotes de drone sont des professionnels formés à ce genre de risques et ils sont parfaitement maîtres de leurs aéronefs. Mais on ne peut pas tout prévoir et en cas de problème, c’est l’assurance professionnelle qui prendra en charge les dommages et non la votre.

• Formation : le pilote de drone professionnel a suivi une formation théorique (équivalente à celle d’un brevet de pilote de niveau 1) et pratique, il est titulaire d’un brevet théorique et d’une attestation de suivi de formation pratique au pilotage de drones civils.
• Activité déclarée : il a déclaré son activité de pilote professionnel de drone auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (D.G.A.C.) qui est obligatoire avant d’accepter de réaliser des missions. La rédaction d’un MAP (Manuel des Activités Particulières) ou MANEX (Manuel d’Exploitation) reprenant l’ensemble des prestations réalisées par le télépilote professionnel est obligatoire.
• Enregistrement de l’activité professionnelle : certains télépilotes exercent leur métier en tant que salariés au sein d’entreprises. Pour ceux qui ont fait le choix d’exercer leur métier en indépendant, ils doivent bien évidemment être enregistrés auprès de l’URSSAF et des services fiscaux.
• L’assurance professionnelle : obligatoire en cas de problème, c’est l’assurance professionnelle qui prendra en charge les dommages et non la votre.

• Météo : assurer un suivi de la météo, et faire une demande spécifique auprès du Ministère des Armées pour certaines zones avant d’être survolées par un drone.
• Déclaration : avant chaque mission par drone, le pilote professionnel est amené à déclarer ses vols en préfecture, au Ministère des Armées et à réaliser des protocoles avec des gestionnaires d’espaces aériens.
• Vols de nuit : les vols de drone de nuit sont interdits mais les télépilotes professionnels peuvent obtenir sur demande à la préfecture des autorisations exceptionnelles.
• Le matériel : le drone fait l’objet d’une maintenance. Avant chaque vol le drone est vérifié, testé. Toues les batteries (appareil et télécommande) sont chargées. Le matériel utilisé est choisi pour sa fiabilité et la qualité des ses prises de vues (taille de capteur et qualité des optiques). Il comprend un drone (mavic pro 2 Hasselblad, ou Mavic pro 3, ou Phantom 4 pro V2) et ses accessoires de fonctionnement ainsi qu’une réserve de 4 à 10 batteries (30 minutes de vol chacune) en fonction de missions. Enfin pour une qualité de prises de vue optimales le télépilote utilise des filtres ND pour obtenir les meilleurs réglages vidéos ou photos en fonction des conditions de luminosité.

Le drone est une véritable révolution dans le monde de la photo, de la vidéo, et du cinéma. Les prises de vue étaient auparavant réservées aux très grosses productions TV et cinéma (avion ou hélicoptère). Grâce au drone les prises de vues aériennes sont devenues très accessibles. Le drone peut même parfois remplacer certaines machineries comme les rails de traveling ou les grues.

Les prises de vues vidéos aériennes sont idéales pour contextualiser un récit, valoriser un bâtiment ou un paysage.

Le télépilote est chargé de surveiller les prévisions météorologiques avant le jour du tournage. Si la veille du tournage par drone les conditions météos annoncées ne sont pas favorables à de bonnes conditions de vols et/ou de prises de vues par drone, vous êtes prévenu par le télépilote et le tournage est reporté à une date ultérieure sans aucun frais. Cela fait partie des aléas du métier.

La hauteur de vol par rapport au sol (différente de l’altitude) maximum légale pour les télépilotes professionnels est de 120m. Cette hauteur peut-être restreinte dans des zones de proximité d’aéroport, d’aérodrome, de vol militaire, etc… Alors que les vols de loisirs y sont totalement interdits.

Oui, cela fait partie intégrante de la mission du télépilote. Faire appel à un professionnel c’est la garantie que le vol se fait dans les règles de l’aviation de civile, avec le maximum de sécurité pour les personnes, les bâtiments et les objets, et dans les meilleurs conditions de prise de vue.

Oui c’est possible toutefois plus l’espace sera restreint moins il sera possible de faire circuler le drone. Le télépilotage en intérieur est particulièrement délicat et peut faire l’objet de l’utilisation d’un drone plus petit et plus maniable de type Anafi ou Mavic mini.

Oui à condition d’avoir déclaré à la préfecture ces terrains dans la zone de vol, qu’il n’y a pas de survol de personne, et que les prises de vue ne cible pas ces terrains. Toutefois cette pratique est très intrusive dans les zones habitées, ce qui se comprend. Si le télépilote n’a pas d’autres choix que de survoler cette zone pour effectuer sa mission il ira au préalable demander l’autorisation aux propriétaires du terrain.

Tout dépend du résultat voulu. Le vol peut être maintenu en l’absence de vents forts, de pluie et de brouillard. Mais si par exemple la prise de vue doit être avec un grand ciel bleu il faudra attendre une météo totalement dégagée pour effectuer le vol.

Le délai minimum pour déclarer le vol aux autorités compétentes et obtenir d’éventuelles autorisations spéciales est de 5 jours ouvrés avant le jour du vol. Toutefois il existe des exceptions comme les zones non peuplées sans contraintes spéciales, ou encore sur vos terrains pour des vols d’une hauteur maximum de 50 mètres.

Les rendus de vidéos par drone sont livrés par transfert internet professionnel.